PONT
Le Pont des Trois-Sautets nommé ainsi parce qu'avant la construction de ce dernier, il fallait trois petits sauts ou "sautets" pour franchir l'Arc.
Winston Churchill aimait bien venir se délasser en ces lieux à ses moments perdus.
SAUT DES NONNES
Le 13 février 1790, l'Assemblée Nationale supprime les Voeux de religion et ouvre les couvents.
Sous la Terreur, ces religieuses devaient faire un choix, au péril de leur vie, s'adapter ou résister, accepter ou refuser, d'où les martyrs de la foi pendant la Révolution.
Comme les carmélites de Compiègne condamnées à mort en juillet 1794 par le tribunal révolutionnaire.
VIE DU SAINT
Le poète français Paul Verlaine (1844-1896), a pu dire de ce Saint : " Saint Benoît-Joseph LABRE, la seule gloire française du XVIII ème siècle, mais quelle gloire ! "
D'après André BRETON, c'était " le mendiant étincelant ".
Le Saint Patron des sans-abri, et le vagabond de Dieu.
Natif du Nord de la France dans le Pas-de-Calais et ainé d'une famille de 15 enfants, il reçu une éducation religieuse de son oncle, le curé d'Erin (pas-de-Calais).
Il essaya bien de rentrer dans les ordres mais partout refusé, il trouva sa vocation religieuse dans une vie de mendiant et de pèlerin.
En 7 ans il parcouru près de 30 000 kms à travers toute l'Europe.
Il finira sa vie dans les ruines du Colisée à Rome.
Mort à l'âge de 35 ans il repose sous la pierre de l'autel de marbre dans le transept gauche de l'église Sainte-Marie-des-Monts à Rome. Un gisant à son image couvrant son tombeau a été réalisé en 1892 par le sculpteur Achille ALBACINI.
Il fut canonisé par le Pape Pie IX le 8 décembre 1881.
Il est le Saint-Patron de la paroisse d'Amqui et de la municipalité Saint-Benoît-LABRE au QUEBEC et aussi de la commune de MARCAY (Centre-Ouest de la France).
